Hanne
Van Assche

Hanne Van Assche est convaincue que l'aspect visuel est très important dans notre société. Les gens sont en contact avec des images fixes et animées, en particulier par le biais des réseaux sociaux. Pour Hanne, il est donc important de raconter les bonnes histoires critiques à l'aide de ces medias afin de sensibiliser les gens aux questions sociales et environnementales cruciales.

Quelle est ta vocation dans la vie ?

« La photographie. Raconter des histoires à travers des images me fascine énormément. J'aime beaucoup photographier des communautés et d'autres groupes sociaux, afin de rapprocher une partie du monde d'autres personnes. » 

Comment as-tu pris conscience de ta passion ?

« Grâce à un professeur de néerlandais qui m'a fait découvrir le monde de l'art et de la culture vers l'âge de 16 ans. J'ai ensuite acheté mon premier appareil photo numérique et, très vite, c'est devenu ma passion. J'étais toujours en train de photographier à l'extérieur ou de faire le portrait de mes ami·es. »   

Sur quel projet travailles-tu actuellement ?

« Mon projet porte sur le quartier Moretusburg, situé à Hoboken (Anvers). En raison de problèmes environnementaux, une grande partie du quartier est en train de disparaître. Depuis plusieurs années, je documente cette transition avec l'écrivain Fred Libert. Nous voulons voir d'un point de vue anthropologique ce qu'implique un tel changement et suivre les ancien·nes habitant·es dans leur nouveau lieu de vie. Nous voulons également en faire une publication. En parallèle, je travaille sur d'autres projets de documentaires sociaux en tant que photographe. » 

Il n'est pas facile d'être photographe professionnel·le à plein temps. Quels sont, pour toi, les principaux obstacles ?

« Le plus grand obstacle est que les gens considèrent souvent la photographie comme un hobby, mais pas comme une profession. Vous devez également essayer de vous démarquer des autres. Et c'est une véritable quête. J'ai appris que la passion permet de surmonter de nombreux obstacles et qu'il faut rester proche de soi-même en tant que créateur·rice. Heureusement, je peux compter sur ma famille, mon cercle d'ami·es et mes ami·es photographes pour me motiver ! » 

En quoi ta sélection en tant que lauréate de Vocatio t’aide-t-elle à poursuivre ta vocation ? 

« Elle donne littéralement un coup de pouce financier qui peut vraiment faire la différence dans la vie d'un·e jeune créateur·rice. Je fais maintenant partie d'un réseau plus large, ce qui pourrait être très intéressant pour ma carrière à l'avenir. Sur le plan mental, cela me donne un énorme coup de pouce pour aller encore plus loin dans la poursuite de ma passion. » 

À quoi ressemblera ta vie dans cinq ans ?

« Dans cinq ans, j'aimerais beaucoup avoir réalisé de nombreux nouveaux projets. Il n'est pas facile de créer son propre travail entre deux emplois, mais la bourse Vocatio m'y aidera. J'espère également obtenir de belles et grandes commandes. »