Cinq ans après la bourse - Les lauréat·es de 2020
Nana Esi Mensah, directrice artistique
Nana cherche toujours le bon angle et les bons outils pour pouvoir inspirer ou communiquer. Avec Sophie Keij, elle a fondé un studio de design expérimental sous le nom d'Atelier Brenda : « La bourse m'a donné la confiance nécessaire pour persévérer dans un domaine et un secteur qui restent structurellement sous-payés, en particulier lorsqu'ils s'écartent de la norme commerciale. Elle m'a donné la marge de manœuvre financière nécessaire pour rester fidèle à mes valeurs, au lieu de succomber aux styles de conception génériques et sans âme qui sont souvent adoptés sans discernement, sans tenir compte du contenu ou de l'impact du langage visuel. »
Laurane Coornaert, architecte passionnée par la préservation de l’écosystème
Laurane avait pour ambition d’aider la population belge à devenir un acteur responsable dans son environnement : « En plus de me donner un coup de pouce financier pour l’acquisition de mes outils de travail, obtenir la bourse m’a encouragée à croire en mon projet. La bourse est arrivée aux premiers mois de concrétisation et m’a boostée dans le lancement de mon projet. »
Julie Magritte, assistante en psychologie forensique
En 2020, Julie était étudiante en psychologie forensique (criminelle) au Canada. Grâce à la bourse, elle a pu payer ses frais de scolarité et a obtenu son diplôme avec distinction : « La poursuite de mes études m'a permis de trouver un emploi en tant qu'assistante de recherche à l'université Ryerson au Canada dans le cadre d'une recherche sur les attitudes des professionnel·les de la santé mentale à l'égard des délinquants sexuels. Une fois la recherche terminée, je serai une autrice publiée. Je travaille aussi avec des populations vulnérables telles que les patient·es admis·es dans des hôpitaux psychiatriques (Ottawa et Toronto) et des vétérans canadiens ayant besoin de services psychologiques. »
Thibault Flament, réalisateur
Thibault avait obtenu la bourse en 2020 pour réaliser un documentaire sur une tribu de nomades vivant dans la région de la vallée de Wakhan en Afghanistan : « Grâce à la bourse et aux échanges avec ma marraine, j'ai pu mettre le pied à l'étrier de ma carrière de réalisateur et producteur. J'ai récemment gagné l'aide à l'écriture de Wallonie Image Production et ai pu retourner au Pakistan avec un directeur de la photographie pour un repérage filmé afin de présenter le projet à la commission Fédération Wallonie-Bruxelles. Mon deuxième départ au Pakistan m'a permis de développer une idée approfondie de l'histoire que je veux raconter ainsi qu'avec de la matière vidéo et photo qui m'ont permis de trouver un producteur qui a foi dans le projet. J'ai aussi monté et ouvert ma boite de production, et grâce aux optiques que j'avais acheté pour aller au Pakistan, j’ai pu élargir mon portfolio de création vidéo et de films et documentaires. Cela m'a permis d'avoir une certaine pérennité dans ce milieu et dans ce travail. »